Des fruits et des légumes bien propres pour votre petit ! Pensez à les laver, les éplucher et les rincer pour éliminer au maximum les impuretés.
Veillez à faire cuire à cœur les viandes, les poissons et les œufs.
Il faut surveiller les apports en viandes, poissons et œufs donnés à votre enfant. Ces aliments sont sources de protéines.
Voici les quantités recommandées : 1 cuillère à café par jour maximum entre 4 et 6 mois, 2 cuillères à café (10 g) par jour de 6 à 12 mois, 4 cuillères à café (20g) par jour de 1 à 2 ans et 6 cuillères à café (30g soit 1/2 oeuf) par jour de 2 à 3 ans.
Le poisson, c’est important ! Proposez 2 repas de poisson par semaine et alternez les poissons gras (sardines, saumon, maquereau…) et les poissons maigres (cabillaud, colin…). N’oubliez pas de varier les espèces et leur origine.
Bon à savoir : les jeunes enfants n’ont pas besoin de sel et de sucres ajoutés à leurs plats.
Pensez à ajouter des matières grasses dans les plats de votre bébé :
Toujours ajouter les matières grasses crues avant de déguster !
Pensez-y : n’hésitez pas à associer vos enfants à la préparation du repas. Attention cependant aux objets tranchants et aux risques de brûlure.
Toutes les variétés de légumes peuvent être proposées !
Frais, surgelés, en « petit pot », tous les légumes sont bons.
Dès le début de la diversification, cuits ou bien crus s’ils sont très mûrs, bien lavés, épluchés et mixés !
Privilégiez la cuisson à la vapeur ou dans un petit volume d’eau pour conserver toute la valeur nutritionnelle des légumes.
En début de diversification, un légume à la fois pour la découverte des goûts !
La pomme de terre peut être associée aux légumes pour donner de la consistance aux purées.
Sans sel. Les jeunes enfants n’en ont pas besoin et apprécient ainsi mieux le vrai goût des légumes.
Toujours avec un peu de matière grasse. Indispensable !
Peuvent être introduites dès le début de la diversification en petite quantité (1 à 2 cuillères à café) puis augmentées progressivement pour atteindre 2 fois par semaine après 1 an. Associées à des céréales, elles permettent un apport protéique de qualité.
Seule, en purée lisse ou petits morceaux, ou bien avec des légumes, la pomme de terre s’accommode de multiples façons suivant l’âge de votre enfant.
Des céréales infantiles peuvent être ajoutées dans un biberon de lait infantile 2e âge ou une purée de légumes.
A partir de 6-8 mois, les petites pâtes ou semoule peuvent être proposées pour accompagner votre enfant dans l’apprentissage de la mastication.
Un quignon de pain peut être également proposé en fonction des capacités de mastication et de déglutition de votre enfant.
Dans la famille des féculents, on retrouve : les pommes de terre, la patate douce, les produits céréaliers (pâtes, semoule, riz…).
Possibilité de les consommer en poudre, mélangés à d’autres aliments dès le début de la diversification. Attention : pas entier en raison du risque d’étouffement.
Privilégier les yaourts, fromage blanc au lait entier, nature et sans sucre ajouté, ainsi que les fromages les moins salés. Pas de fromage ou produit laitier cru (sauf les fromages à pâte cuite : comté, gruyère…) !
Viandes et poissons raviront les papilles de bébé mais les quantités données doivent être surveillées et la cuisson doit être à cœur.
Toutes les viandes peuvent être proposées. Pensez à alterner viandes blanches et viandes rouges. Pour le poisson, pensez aussi à alterner les poissons gras et maigres. Les œufs doivent être consommés bien cuits et pour le bien-être de bébé, évitez les produits transformés ! Charcuterie, viandes saumurées et poissons panés sont à proscrire.
Plus c’est mou, mieux c’est, au début en tous cas ! Proposez-les d’abord cuits sous forme de purée ou crus très mûrs, sans ajouter de sucres !
Dès le début de la diversification, des légumes et fruits crus très mûrs, sans peau et mixés peuvent être donnés à l’enfant. Pour les poissons, les viandes et les œufs, la cuisson doit être à cœur.
Les plats tout prêts sont déconseillés quand ils ne sont pas destinés aux enfants de moins de 3 ans. Ils ne bénéficient pas de l’exigence qualité et des apports nutritionnels adaptés aux petits, car il sont souvent trop salés, trop riches en protéines ou trop sucrés.
Avant 1 an, évitez les viandes et les poissons transformés, comme la charcuterie et les poissons panés. Par la suite, limitez leur consommation.
Les bons réflexes alimentaires s’acquièrent dès les premières années ! Limitez la consommation de produits trop sucrés, trop gras ou trop salés pour éviter que votre enfant ne prenne de mauvaises habitudes.
Le miel est fortement déconseillé aux enfants de moins de 1 an en raison du risque de botulisme infantile, maladie rare mais très grave due à une bactérie. Le miel présent dans les produits infantiles a été spécialement traité, aucun risque de ce côté-là !
Petits aliments cylindriques ou sphériques qui résistent à l’écrasement.
Boissons à base de thé et de café, avec édulcorants, sucrées et sodas.
Produits à base de soja non adaptés (déconseillés aux enfants de moins de 3 ans).
Les produits à base de chocolat sont à limiter du fait de la teneur en nickel du chocolat.
Quand votre enfant a soif, l’eau est ce qui lui convient le mieux. C’est la seule boisson indispensable. L’eau du robinet peut tout à fait convenir, à condition de vérifier avec votre mairie qu’elle est adaptée aux besoins des bébés. L’eau de source ou minérale peut être une bonne alternative, mais il faut éviter les eaux gazeuses ou trop riches en minéraux !
Les jus de fruits ne sont pas indispensables mais peuvent être donnés de façon très ponctuelle. Les sodas et les sirops en revanche sont à proscrire : ils risquent d’habituer votre enfant à des goûts trop sucrés, ce qui peut l’amener à refuser de boire de l’eau et nuire à sa santé future. Les tisanes sont également déconseillées.
Nous avons tous nos contraintes et notre histoire alimentaire personnelle alors, faisons de notre mieux ! et c’est déjà pas mal.
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